dimanche 8 novembre 2009

An II : pistes et préoccupations

Le 6 novembre

Première journée de l’année 2. Question à traiter : en fonction des moyens à notre disposition cette année, et des priorités de travail des uns et des autres, quel dispositif ?


Paul Fernandez : « vers une méthodologie de réponse de l’école »

Nous devons mesurer le chemin parcouru, qui nous a permis des évolutions profondes dans nos manières de penser et d’agir, parce que nous avons mis l’accent sur le processus plutôt que sur le résultat à court terme, l’évolution de nos démarches en complément de la mise en place d’actions spécifiques.

Nous avons conscience que les explications théoriques sont toujours relatives et ne nous assurent pas de solution. La recherche des causes ne donne pas les solutions, voire parfois nous amène à externaliser les réponses (qu’on nous les soigne et qu’on nous les ramène !).

Pour éviter d’externaliser le problème, il faut penser que toute action dépend de la démarche sousjacente à sa conception. C’est la limite des outils préfabriqués, qui ne fonctionnent qu’en relation avec l’arrière-plan de celui qui les met en œuvre.

Cette année doit renforcer cette démarche, la formaliser pour la transmettre, mais pas sous la forme de pratiques prêtes à l’emploi. Nous sommes passés d’une centration sur l’enfant, en terme de manque, pour se rencentrer sur l’action professionnelle à mener, nous remettant en position de responsabilité, de pouvoir d’agir.


Dispositif de travail :

Instruction au sosie autour de la question « Comment dois-je préparer l’année, ce que je dois prioriser dans mon action quotidienne »

But : faire surgir les glissements de préoccupations dans la gestion des élèves.

Quelques pistes citées, pour mémoire :

- Faire cohésion dans la classe

- Distancier

- Travailler la difficulté scolaire (qui se transforme au cours des semaines en « comment gérer Pablo tout en sécurisant les autres et ne pas renoncer à l’éducatif"…

- Ma liste d’élève, mon emploi du temps, la place des élèves dans la classe

- La préparation précise de la première journée,

- La différenciation CM1-CM2, sortir de l'essuie-glace ?

- Expliciter les compétences travaillées

- Mieux comprendre leurs difficultés face aux tâches scolaires, m’adapter à chaque élève pour qu’il pertube moins…


A l’issue de la journée, il a été décidé de suivre les axes de travail suivants :

CI CII

Formaliser « ce qui a changé » : travailler en trois groupes au sein des CI et CII réunis sur :

- protocole de transmission de ce qui a été fait pour passer d’une classe/d’un cycle à l’autre

- règles de vie de classe

- cas précis d’élèves perturbateurs

- projet transversal au CI et CII : sanctions dans l’école

Prochaine réunion de travail à Cosne le 15 décembre


CIII :

L’objet de travail est d’articuler notre travail CircoReso avec les préoccupations définies par les pilotes de la ZEP, autour de « devenir élève », décliné en quatre directions :

- Ce qu’on attend des élèves

Au niveau école (espaces intermédiaires) et au niveau classe (apprentissage scolaire, rapport au savoir)

- Ce que l’élève attend de l’école

Notamment :

- Manque d’envie des élèves, ne comprend pas ce qu’on attend de lui.

Mais aussi :

- Rapport à la contrainte, à la norme, à la mise en place des inhibitions nécessaires pour sortir de la toute-puissance de l’enfant, accepter l’effort…

- Rapport à l’évaluation (comparer l’élève avec lui-même et mesurer les progrès plutôt que favoriser la comparaison sociale…)

- Ce que l’école attend des parents

- Ce que les parents attendent de l’école


Sur ces questions, vous êtes invités à relire les documents mis en ligne par Isabelle suite à l’intervention de Jacques Bernardin ("jouez les ethnologues" et aussi "donner du sens" ou approche psychologique -)


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