mardi 21 octobre 2008

Groupe Cycle 2 : réunion du 26 sept.

Ecole P. Doumer Cosne sur Loire (4 enseignantes), RASED Cosne Nord (3 membres), Equipe de circonscription (IEN + 1 CPC)
Matinée en équipe complète. Bilan de la réunion plénière du 23 septembre à Nevers
Recherche d'une définition collégiale de la formule « Elève perturbateur » - Analyse de cas d'élèves - Retour sur les pistes de micro-projets évoqués le 23 septembre
Après-midi : Enseignantes + 1membre du RASED
Lecture et tentative d'appropriation des documents en ligne sur le blog


Synthèse de la matinée :

Bilan de la réunion plénière du 23 septembre à Nevers
Les ressentis, voire les étonnements, de la part des enseignantes et du RASED quant aux choix de l'approche de la problématique :
- Les représentations individuelles concernant l'élève perturbateur et la gestion de la perturbation engendrée au sein de l'école ont été éludées.
- Le postulat de ne pas traiter de la cause du trouble de l'élève ou de l'enfant crée, chez certaines enseignantes, un sentiment de mise à l'écart d'une partie du problème.

Réflexions et hypothèses sur ces choix :
Il était difficile de créer un climat de confiance dans un groupe si nombreux, d'horizons divers et qui se découvrait. Le travail sur site sera, lui, un temps plus proche des préoccupations «intimes».
Un rappel par l'IEN des éléments qui ont été à l'origine du choix des écoles est nécessaire. Il ne s'agit ni d'un hasard, ni d'un privilège accordé mais d'une cohérence départementale dans l'expérimentation en place. Le non-approfondissement de la cause du trouble évitera plusieurs écueils pour l'enseignant : le risque de déterminisme, entrer dans le rôle du thérapeute qui n'est pas le sien, s'immiscer dans la vie privée de l'enfant et de sa famille. Les enseignantes s'accordent toutefois sur le fait que la connaissance de la cause peut éviter de commettre des erreurs.

Les membres du RASED ont bien compris qu'ils deviendraient, à terme, des personnes ressources dans la gestion du problème de l'élève perturbateur. L'incertitude sur l'avenir des missions du RASED est évoquée.

Recherche d'une définition collégiale des termes « Elève perturbateur »
Analyse de cas d'élèves :
- Un enfant non reconnu comme sujet à pathologie mais qui se montre très perturbateur.
- Un enfant sujet à des troubles du comportement qui ne perturbe pas particulièrement la vie de la classe.
- La précocité peut être objet de perturbation pour l'enseignant.
- Un élève perturbé peut ne pas entraîner les autres élèves dans son sillage de perturbation tout en créant des soucis à l'enseignant qui cherche à « faire quelque chose pour lui sans savoir quoi ».

- La perturbation est évoquée symboliquement comme une sorte de vague qui entraîne d'abord l'élève perturbateur, puis éventuellement les autres élèves, pour déstabiliser l'enseignant puis l'équipe.

La place de la punition dans la gestion du problème est évoquée. Madame Charlier, IEN, la recadre dans l'apprentissage du « vivre ensemble » où la transgression de la règle entraîne une sanction.

Retour sur les pistes de micro-projets évoqués le 23 septembre :
- Amplifier les moments d'écoute accordés à l'enseignant
- Réflexion entre professionnels : regards croisés sur l'élève
- Comment anticiper la crise
- Formation à l'identification du trouble (diagnostic / repérage)
- Mener un entretien avec les parents
+ Contrat parents – école


A ce stade de la réflexion aucune piste n'est encore privilégiée. Un temps d'approfondissement de la problématique par, entre autres, la lecture des documents mis à disposition sur le blog est nécessaire.

Prochaine réunion sur site prévue le 10 octobre.

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